vendredi 6 mars 2015

Studieuses vacances: récit de Damien (4)

Je n’y avais pas pensé… Pas une seule seconde… Ni pendant qu’elle « officiait » ni avant… Je ne me serais pas laissé faire sinon… Sûrement pas… C’est sur le chemin du retour que j’ai soudain réalisé… Émilie ! Pas question qu’elle se rende compte de l’état de mon derrière… Ah, non alors ! J’en mourrais de honte… Sauf que… j’allais faire comment ? Parce qu’elle rentrait tout juste de vacances Émilie… Et qu’elle était très demandeuse… Faire ça sans me déshabiller ? Elle allait se poser dix mille questions… M’en poser quinze mille… Et finirait par vouloir aller voir elle-même de quoi il retournait au juste… Insisterait jusqu’à avoir gain de cause… Ou agirait par surprise… C’était beaucoup trop risqué… Non, la seule solution…

– Écoute, Émilie… Faut qu’on parle…
– J’aime pas quand tu prends ton air sérieux comme ça… C’est quoi le problème ? Tu m’aimes plus, c’est ça ? T’en as une autre ?
– Oh, tout de suite !
– C’est quoi alors ?
– C’est que si je vais en pension en Suisse à la rentrée on pourra plus se voir… Ou alors que tous les tournants de lune…
– Je sais bien, oui…
– Et je ne pourrai échapper à la pension que si Mademoiselle Lancel est satisfaite de moi… Que si elle estime que j’ai fait suffisamment d’efforts… Sinon… Et je connais mes parents… Ils se montreront inflexibles…
– Oui… Bon… Et alors ?
– Et alors elle était furieuse après moi aujourd’hui… Et si ça se reproduit, je donne pas cher de ma peau…
– Qu’est-ce t’es en train d’essayer de me dire, là ? Que c’est moi qui t’empêche de travailler ?
– Reconnais que si j’ai rien fichu ce matin…
– C’est de ma faute ! Mais bien sûr !
– Quand on est ensemble on passe tout notre temps au lit… On peut pas s’empêcher… Alors forcément…
– C’est quoi que tu proposes du coup alors ? Qu’on se voie plus ?
– Mais non… Non… Bien sûr que non… Mais seulement quand je serai à jour du boulot qu’elle me donne… Que je courrai pas de risque… Et toi non plus par contre-coup…
– Mouais… Mouais…
Elle a fini par se laisser convaincre… Non sans mal…
– Mouais… Mouais… Et quand est-ce qu’on se voit alors, la prochaine fois ?
– Dans deux-trois jours… Je te ferai signe… Je te dirai…
Oui… Dans deux-trois jours… Elles auront disparu les marques… Sûrement…

Trois jours, c’est effectivement le temps qu’il a fallu pour qu’elles disparaissent complètement les marques… On allait pouvoir se voir avec Émilie… On allait pouvoir… Le soir même… J’allais l’appeler… Lui donner le feu vert… Sauf que l’après-midi…
– Alors ça t’a pas suffi ? Tu recommences ?
– Hein ? Ah, mais non, non… Je…
– Bien sûr que si ! C’est nul ce que t’as fait là… Il y a longtemps que t’avais pas fait quelque chose d’aussi nul… Tu sais ce que ça signifie…
– Oh, non !
– Bien sûr que si ! Et je sais vraiment pas pourquoi tu t’obstines à protester… À chaque fois… Parce que tu sais bien que de toute façon tu n’y couperas pas…
Je me suis bravement lancé…
– Oui, mais ma copine…
– Quoi, ta copine ?
– Ben, je vais pas pouvoir avec elle… Je veux pas qu’elle s’aperçoive…
– Oui… Ben, c’est pas plus mal… Ça te permet de te consacrer à l’essentiel… De toute façon cette fille t’a causé suffisamment de tort comme ça, non, tu crois pas ?
– Émilie ? Oh, non… Non…
– Ben, voyons ! T’as complètement raté ton année scolaire à cause d’elle… Rien que ça ! Et t’as le front de venir me dire… Bon, mais de toute façon, si je parviens à t’éviter la pension, il va falloir régler ce problème… D’une façon ou d’une autre… Les mêmes causes produisant les mêmes effets… Pas question qu’elle continue à te perturber tes études… Mais chaque chose en son temps… En attendant tu te déshabilles…
– Ça peut pas attendre demain ?
– C’est hors de question…
– Oh, s’il vous plaît…
– J’ai dit : Tu te déshabilles…
Je me suis exécuté…
– Approche ! Tu sais bien comment ça se passe… Tu commences à avoir l’habitude… Là… Installe-toi bien… Ça risque d’être un peu long aujourd’hui… Il faut que ça marque… En profondeur… Puisque c’est le seul moyen pour que tu te consacres vraiment à ton travail…
Ça a été long… Et ça a marqué…

Studieuses vacances: récit de Mademoiselle Lancel (4)

Voilà trois jours, j’en suis convaincue, qu’il s’observe, chaque matin, attentivement le derrière dans l’attente du moment où les marques auront totalement disparu… Parce qu’il ne s’est certainement pas donné le ridicule – ces petits mâles ont leur fierté – d’aller exhiber ses fesses tuméfiées devant son Émilie… Trois jours, oui, c’est à peu près le temps qu’il aura fallu, vu l’état dans lequel je les lui avais mises, pour qu’il ne reste pratiquement plus trace du traitement que je lui ai fait subir… Et il doit se faire, par avance, une véritable fête de la nuit qu’il va enfin pouvoir passer avec elle… Sauf que je ne l’entends pas de cette oreille… Et que je lui réserve une petite surprise à ma façon…

– C’est nul, une fois de plus… C’est nul ce que tu m’as fait là…
– Hein ? Mais…
– Me dis pas que tu n’en as pas conscience… Alors… Tu sais ce qui t’attend…
Il a bataillé… Pied à pied… Ergoté… Tenté de m’apitoyer… Supplié… Il a tout essayé… En vain…
– Inutile de perdre ton temps… Et de me faire perdre le mien… Tu devrais le savoir depuis le temps…
Il n’a pas insisté… Il s’est déshabillé… Et… il bandait… Il bandait, oui… Oh, pas une érection monumentale… Mais tout de même… Quelque chose de relativement consistant… Serait-ce qu’il commence à prendre sérieusement goût aux fessées que je lui administre ? Ce n’était pas vraiment le but recherché… Je ne lui ai pas laissé le temps d’avoir honte… Je l’ai attiré fermement vers moi…
– Allez ! En place pour le quadrille…
Fait basculer en travers de mes genoux… Ça s’est déployé contre ma cuisse… Et puis, presque aussitôt, recroquevillé… Dès que les premiers coups sont tombés… J’ai pris tout mon temps… Je l’ai consciencieusement travaillé… À grandes claques énergiques… Imprimées rouge vif sur son fessier à découvert… J’ai insisté… Que ça rentre bien en profondeur…
– Là…
Je l’ai fait relever… J’ai pris un peu de recul…
– Elle passera pas du jour au lendemain celle-là… Compte bien… Oh, au moins quatre-cinq jours… Facile…
Il a fait mine de se diriger vers ses vêtements… Je l’ai retenu par le bras…
– J’espère en tout cas que tu vas en garder un excellent souvenir de cette fessée parce que… c’était la dernière…
Il a levé sur moi un regard ravi…
– Oui, oh… Te réjouis pas trop vite… Tu ne vas pas forcément gagner au change… Non, parce qu’à 19 ans tu es un homme maintenant… Ce qui risque de poser parfois quelques petits problèmes… On a vu ça tout-à-l’heure…
Il a rougi sous l’allusion… Baissé la tête…
– Et donc… on va devoir changer notre fusil d’épaule…
J’ai entrouvert la porte-fenêtre…
– Viens ! Suis-moi !
Au moment de la franchir il a marqué un temps d’arrêt…
– T’inquiète pas ! Personne peut voir…
Je l’ai entraîné tout au fond du jardin… Me suis arrêtée devant la haie de noisetiers… Lui ai tendu un sécateur dont je m’étais emparée au passage…
– Choisis toi-même ! Et choisis bien… Celle-là ? Oui ? Tu es sûr ? Eh ben vas-y ! Coupe !
Je lui ai fait enlever les feuilles… Une à une…
– Là ! Donne !
Je l’ai fait siffler plusieurs fois en l’air…
– Elle sera pas mal, oui !
Lui en ai brusquemant asséné un grand coup sur les fesses… Il a fait bond… Poussé un cri de douleur et de stupéfaction…
– Elle sera même très bien… Et il faut… Parce qu’elle va être appelée à servir souvent… Oui, que je t’explique… La rentrée est bientôt là… Je vais aller voir tes parents et intercéder en ta faveur… Ils ne te mettront pas en pension…
– Oh, merci… Merci…
– Mais je poserai mes conditions… Je veux continuer, tout au long de l’année, à superviser ce que tu fais… J’interviendrai chaque fois que je l’estimerai nécessaire… En ce qui concerne Émilie il est hors de question qu’elle te fasse perdre encore une année… C’est pourquoi, si tes résultats ne me satisfont pas, tu devras cesser de la voir… Jusqu’à ce qu’ils soient redevenus acceptables… Tu seras bien évidemment tenté – je commence à te connaître – de braver cette interdiction… Je t’appliquerai donc, dans ce cas-là, pour t’éviter de céder à cette tentation, des corrections « préventives »… Comme tu n’as manifestement pas la moindre envie – tu l’as très clairement démontré ces derniers jours – qu’elle découvre à quel traitement je soumets ton derrière, c’est de toi-même que tu prendras alors tout naturellement tes distances… Voilà… Tu peux rentrer te rhabiller…